Les bons réflexes à adopter face à un patou !

Publié le 14/04/2022

Comment se comporter quand en balade on croise un troupeau et des chiens de protection ? 

 

Le chien de protection vit dans le troupeau et identifie celui-ci comme sa famille. Il est né dans le troupeau et bien qu’il connaîsse son maître, il est indépendant et autonome, il ne réagit pas comme un chien de famille et n’obéit pas à l’appel. Le berger lui est considéré comme la personne qui le nourrit, rien de plus.

Il ne faut donc pas même si les inconnus sont bien inttentionnés, chercher à l’approcher, le caresser, le câliner ou l’apprivoiser, ni le nourrir. Le chien de protection doit sentir son troupeau en sécurité. Aussi, tout individu qui s’approche du troupeau est considéré comme un intrus.

Cependant il ne sera pas agressif, si vous respectez son périmètre de sécurité. Ce n’est donc pas un chien de garde dans le sens classique du terme. Il se contente de protéger les siens, c’est avant tout un chien de dissuasion et non d’attaque.

Lorsque le troupeau pâture dans les bois, garrigues, prés ou bosquets, le chien ira instinctivement vérifier et faire le tour du troupeau parfois jusqu’à environ 300 mètres autour de lui, afin de vérifier qu’il n’y a aucun danger, ensuite il reviendra auprès des siens.

Il arrive parfois qu’un chien qui s’est battu avec un loup ou un autre prédateur toute la nuit, puisse au petit matin mordre un chien qui vient le narguer, ce dernier n’ayant pas utilisé les bons codes canins. Le chien de protection peut avoir un discernement faussé par la nuit qu’il vient de passer, et exceptionnellement amener à une agression si le chien de chasse ou le promeneur insiste. Ou si le promeneur pensant bien faire et/ou par peur s’agite ou prend son petit chien dans les bras, celui-ci se renforce et aboie de plus belle et ce serait le bras qui pourrait être mordu.

Aujourd’hui, si vous entendez des sonnailles (cloches) soyez sûr qu’il y a un troupeau à proximité… et par conséquent des chiens de protection ! Même si le berger est présent, il ne pourra rien faire pour arrêter les réflexes naturels des chiens de protection qui n’écoutent que leur instinct pour protéger les brebis.

Les réflexes à adopter 

 

  • 1 Les aboiements forts et parfois impressionnants du chien de protection vous indiquent que vous devez vous éloigner parce que vous êtes dans son périmètre de protection sans pour autant chercher à vous mordre. Si vous vous éloignez immédiatement, dans la plupart des cas, le chien même s’il peut vous suivre jusqu’à la fin de son périmètre de protection retournera à sa place dans le troupeau et tout se passera sereinement.
  • 2 En général, la distance de sécurité raisonnable à tenir est de 300 mètres. Pour éviter que le chien adopte ses réflexes protecteurs ou de défense, aucun signe ne doit lui être donné afin d’éviter qu’il puisse les interpréter comme des menaces. Ainsi il ne faut ni courir, ni crier, ni tenter de caresser et de s’approcher du chien ou des moutons.
     
  • 3 Il ne faut pas brandir de bâton ou lancer d’objet, il ne faut pas donner un restant de sandwich ou de friandise ou tout autre aliment.
     
  • 4 Pour les vélos, les trottinettes… descendez de votre cycle.
     
  • 5 Coureurs à pied, cavaliers, ralentissez, éloignez vous calmement.
     
  • 6 Pour les personnes accompagnées de chiens, mieux vaut les tenir en laisse, à moins de bien connaître son propre chien et d’être certain que ce dernier restera calme et indifférent et restera à plus de 300 mètres du troupeau !
     
  • 7 Expliquer aux enfants que le chien de protection, malgré son apparence et même s’il a l’air gentil, n’est pas un gros nounours et qu’il est au travail.
     
  • 8 Toujours feindre d’ignorer le chien de protection en passant son chemin et s’il vient à sortir du troupeau ne pas le regarder dans les yeux. 

 

 

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