Le Cours

Coordonnées


Une allée de platanes séculaires


La raison d’être de cette grande allée rectiligne fut dans un premier temps l’accès au château.
Elle appartenait donc au seigneur sans pour autant le satisfaire entièrement, compte tenu des pluies torrentielles qui la ravageaient régulièrement. C’est dans ce contexte que le marquis de Thézan aurait fait don à la commune, en 1760, de cette allée qui allait devenir le cours et serait
bientôt bordée de platanes. Depuis, l’histoire de Saint-Didier se construit à l’ombre de ces arbres séculaires.


La colonne vertébrale du village
 

La physionomie de l'évolution urbaine de Saint-Didier est pour le moins atypique. En effet, au contraire des autres villages du Comtat Venaissin, qui se sont développés en rond à l'intérieur de leurs remparts médiévaux, puis qui ont créé des cours circulaires à la place des anciens fossés, la croissance urbaine de Saint-Didier s'est structurée tout en longueur au fil de l'allée du château,
qui reste encore aujourd'hui l'axe principal de circulation et de l'activité économique du village.


Le marché aux cerises


Le cours fut le lieu de ce marché si indissociable, pendant longtemps, de la vie du village. Les banastes (le panier en provençal) étaient exposées aux regards des négociants, principaux clients des producteurs de cerises de Saint-Didier. Il s’agissait d’un marché important, pour lequel on venait de loin pour acheter. Ainsi, plus qu’un simple lieu de commerce, ce fut un endroit de rencontres et d’animation important. 
Bien qu’elle ne soit pas la seule, l’exploitation de la cerise fut l'une desprincipales activités agricoles du village, affichant des récoltes conséquentes.
Par la suite, se créa le marché intercommunal, proche de la cave coopérative.
Entre la cerise et le raisin, il se vendait environ deux cents tonnes par jour.
Mais ces marchés, devant la création de sociétés d’expéditions, ne résistèrent pas à la concurrence et disparurent au milieu des années 1990.

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