L'église de Saint-Didier

Coordonnées


Un Batîment évolutif

Située face au château, l'église de Saint-Didier en était jadis une épendance ; leurs portes respectives s'ouvraient l'une vers l'autre.
Au coeur du vieux village, l'église était alors une salle toute simple de 6 mètres de large sur 13 mètres de long. 
Orientée plein nord, elle était recouverte d'une simple voûte en pierre. Au cours des siècles, elle s'agrandit progressivement.
En 1669, le curé d'alors, le père Martin, construit la chapelle du Rosaire pour honorer la Vierge Marie.
En 1732, la porte d'entrée est agrandie. On édifie aussi des contreforts pour consolider la voûte qui menace ruine.
L'orientation change : l'église voit sa nef désormais tournée vers l'Est, vers le soleil levant, symbole de la résurrection du Christ. 
En 1756, le clocher commence à s'élever vers le ciel ; il est érigé à l'aplomb des anciens remparts, au-dessus de la porte principale du village.
Vers 1810, le sanctuaire, la nef latérale, les chapelles du Sacré-Coeur et de Saint-Joseph viennent enrichir et compléter l'église. Elle a désormais son aspect actuel, telle qu'elle est, devant vous.

Un mobilier précieux

Les habitants de Saint-Didier ont toujours pris soin de leur église :
au début du XVIIIe siècle, ils se cotisèrent pour financer la réalisation du maître-autel et de son retable. Ils firent appel au spécialiste d'alors : maître Jacques Bernus, grand sculpteur comtadin, originaire de Mazan. Il leur en coûta 400 livres.
Le 27 juin 1712, on inaugura ce chef-d'oeuvre. Le sculpteur a mis tout son talent pour ce qui est le coeur de l'édifice : le tabernacle. 
Celui-ci est entouré de fines colonnettes qui reposent sur des anges et soutiennent un dôme évoquant la Sainte-Trinité.

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